17/01/2012

Quelques perles sur la toile et dans la presse au féminin

La toile est de plus en plus riche et même si la presse écrite souffre de cette concurrence, elle se montre parfois créative et audacieuse. Petit tour d'horizon des sites que j'ai l'intention de visiter en 2012 et des magazines dans lesquels je me plongerai volontiers.

Vanity Fair. Oui, vous avez bien lu. Quand on dit Vanity Fair, on pense glossy, shootings huppés et pubs de luxe. Mais le mensuel n'est pas un piège à pub ou un catalogue pour oisives fortunées. Ainsi qu'on peut le constater sur leur site, ils se penchent régulièrement sur des sujets de société et des questions politiques. On leur doit notamment une enquête terrifiante dans le numéro de novembre dernier sur les finances de la Californie. Quelques mois plus tôt, leur article sur les 99% face aux 1% d'ultra-privilégiés ne manquait ni d'audace ni de justesse.


La blogosphère féminine est riche, Hello Coton l'a compris. Pour celles qui ne connaissent pas encore, ce site est une plate-forme de blogs de filles. Toutes celles qui le souhaitent peuvent inscrire leur blog et créer leur profil, ainsi que je l'ai fait moi-même il y a quelques mois déjà. On peut se créer un fil d'actu correspondant à ces centres d'intérêt, en s'abonnant aux blogs que l'on découvre et apprécie. Je regrette cependant que les catégories soient trop limitées et conventionnelles. A mon avis, on passe à côté de petits trésors, parce qu'ils ne rentrent pas dans une « case » presse féminine traditionnelle.

Causette. Contrairement à Universelle, le projet d'Isabelle Varrito qui n'a pas dépassé le premier numéro et à Shi-Zen, que j'adorais mais qui a disparu après un peu plus d'un an et 11 numéros, Causette est pour l'instant le seul des magazines féminins alternatifs qui tienne le cap et qui ait trouvé son public avec une diffusion de 75000 exemplaires. Abrasif, parfois même un peu trop. Mais Benoîte Groult est abonnée, ça doit être un signe.


Save my brain
: j'avais déjà évoqué précédemment ce site dédié comme son nom l'indique à la tâche ardue de sauver le cerveau des femmes. Il a récemment changé de présentation pour un format blog, mais il conserve sa liberté de ton et traite de la culture au sens large sans être inutilement élitiste.
Mammamia. Pour les Anglophones, une petite mention au site d'une journaliste chroniqueuse australienne, Mia Freedman que j'ai découverte lors d'un séjour là bas. Sympa, incisif et participatif.

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