18/05/2014

En mai, le potager urbain fait (presque) ce qui lui plaît

Les saints de glace sont passés la fête de la nature s'annonce, les plantations peuvent commencer !  Rempotage pour les plants encore petits, répartition des plus grands, mai est industrieux pour le maraîcher urbain.

Quatre rectangles et une mini-serre. Depuis quatre ans que j'ai aménagé un espace potager dans mon jardinet, je perfectionne chaque année un peu plus mes cultures. En tenant compte des bonnes et mauvaises associations,  j'ai fait un petit dessin pour visualiser quel légume je placerai dans quelle parcelle. J'ai un rectangle pour la roquette, qui accueillera probablement d'autres formes de verdure. Puis, un rectangle pour les salades et cucurbitacées, courgettes, concombres et potimarrons. Un rectangle pour les haricots, poivrons, aubergines, radis et épinards. Enfin un rectangle pour les tomates.


Les concombres copinent avec les laitues. Les courgettes rampent, mais les concombres grimpent. Et comment ils aiment le soleil alors que les salades préfèrent être plus protégées, j'ai testé une astuce vue sur la toile : faire grandir les salades à l'ombre des concombres, grâce à une petite structure que j'ai fabriquée. Il faut juste espérer que les feuilles des concombres s'étoffent vite!




Baveuses, je ne cultive pas pour vous. Chaque jardin a son prédateur de prédilection, mais grâce notamment aux pluies abondantes qui ont arrosé la région parisienne depuis quelques mois, limaces et escargots sont à la fête. Ma petite serre étant leur auberge favorite, je dois les combattre sans relâche. En dépit du marc de café et des coquilles que je saupoudre sur la terre de chaque pot, une battue tous les deux jours est nécessaire pour les déloger de leur garde-manger favori. Et elles m'ont tout de même croqué quelques aubergines et poivrons. Un escargot est même passé par le toit pour pouvoir dévorer quelques feuilles d'un plant de tomate qui le touchait presque. Saletés de bestioles !

Graines de folie. Objets de convoitise et désormais enjeux planétaires, de la qualité des semences, dépendra le succès de vos cultures et votre capacité à produire de quoi réaliser vos semis l'année suivante. A la joyeuse époque des OGM et autres hybrides, trouver les bonnes sources est capital. L'association Kokopelli est une excellente source, mais si vous possédez déjà certaines espèces et pas d'autres, vous pouvez également échanger avec d'autres jardiniers, grâce à des plate-formes comme graine de troc.


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